Se détacher du regard des autres

Nous souffrons tous à un moment de notre vie du regard des autres. La recherche de l‘approbation d’autrui peut nous empêcher de réaliser les projets qui nous tiennent le plus à cœur, juste par peur de ne pas être aimés.

Comment se détacher de ce besoin fondamental d’appartenance et de reconnaissance, fondateurs de notre bien-être d’après Abraham Maslow? Comment réussir à se développer, à conserver une estime de soi et à croire en ses projets si les personnes que nous estimons n’y croient pas?

Cet article participe à l’événement inter blogueurs du site de Claire Castagne heureuxcoach.fr Manger librement, mincir, s’aimer. Je vous invite à découvrir son site, sa chaine youtube en commençant par cet article que j’ai particulièrement aimé:

Avoir le courage de ne pas être aimé: un livre qui donne les clefs de la liberté d’après l’ouvrage de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga. Une vision de l’amour de soi à la Japonaise tournant autour de 3 thèmes qui sont: l’acceptation de soi, la confiance en autrui et la contribution aux autres.

Se détacher du regard des autres est un travail sur soi qui peut s’avérer long et qui demande une attention particulière tout au long de sa vie. L’outil de l’Arbre de vie que j’utilise lors de mes coaching vous aide à restaurer l’estime de soi, se sentir plus fort et moins seul pour poursuivre son développement.

Voici 5 astuces que vous pouvez faire progressivement pour ne plus souffrir du regard des autres.

Se détacher du regard des autres

Changer sa perception du monde pour comprendre le regard des autres

1. En prenant soin de son monde intérieur

D’après Christian Flèche, le monde extérieur n’existe pas! Nous réagissons à un évènement extérieur à partir de ce qui se joue dans notre fond intérieur.

En d’autres termes, tout se passe dans notre tête. Si nous réagissons violemment à un commentaire de notre entourage, cela veut dire qu’une de nos cordes sensibles a été touchée.

Quelle est-elle? un besoin de reconnaissance d’un parent? un point de vigilance d’un projet qui demande à être creusé?

2. En modérant ses jugements

A partir de votre propre jugement, vous allez imaginer un scénario, sur ce que pourraient dire les autres de vous. Nous ne jugeons qu’à partir de nous même, et avouons le, nous sommes durs parfois, non?

Vous projetez vos propres peurs dans un futur qui n’existe pas et qui n’est que le fruit de votre imagination. De quoi se faire des nœuds aux cerveau.

Un exemple tout simple: en regardant dans le rétroviseur de la voiture, vous venez de remarquer un poil ou un bouton. Vous êtes persuadée que tout le monde va le voir, puisque vous ne voyez plus que lui à présent!

Sauf que personne ne le remarquera.

Les autres ne vous regardent pas tant que ça

Votre entourage est trop occupé avec leurs états d’âmes. Ils sont eux-mêmes inquiets de ce que les autres pensent d’eux! Il n’y a pas autant de personnes qui vous observent.

Et quand ils vous observent, ce n’est pas avec le même regard. Ils ne vous voient pas comme vous vous voyez dans le rétroviseur de votre voiture.

Et si vous provoquez en eux une réaction forte, de jalousie, d’agacement, de colère, jusqu’à vous détester, c’est que vous réveillez en eux quelque chose qu’ils se doivent de travailler. Et cela n’est pas votre problème.

3. Pratiquez la gratitude et bienveillance

Une critique est un cadeau, un message que vous collectez pour affiner votre posture, votre projet. Dans la majorité des cas, votre interlocuteur ne vous veut aucun mal. Il réagit naturellement à vos idées avec ses ressentis. Il se met à votre place un instant pour essayer de vous comprendre. C’est un acte empathique très fort, pour lequel vous pouvez avoir de la gratitude.

Seul vous êtes en mesure de juger ce qui est bon pour vous

Il est tout à fait humain de juger. Nous jugeons tous. C’est une recherche d’équilibre dont nous avons tous besoin. J’aime bien comparer le jugement à un curseur qui oscille entre le bien et le mal.

Nous avons tous un cadre de références qui nous est propre. Sur notre chemin, nous rencontrons des personnes qui bousculent ce cadre de croyances, d’idées profondément ancrées par notre éducation.

Il est humain d’y réagir mais il n’est pas utile d’exporter ce jugement à la personne concernée. C’est comme si vous donniez votre problème dans un paquet à votre interlocuteur. Cela ne lui servira pas car cela ne le concerne pas.

Le jugement en dit plus sur la personne qui l’émet que sur la personne qui le reçoit.

4. Intégrer le droit aux différences

Digne d’être aimé même différent

Ne prenez pas les choses trop à cœur. Vous l’avez compris, « les autres » projettent leur perception du monde sur vous. De leur point de vue, la vue est différente.

C’est un beau cadeau que votre interlocuteur vous fait: la possibilité de vous voir sous un autre angle. Vous réaliserez que vous êtes perçu(e) comme tel de telle personne. Et cela peut-être très intéressant.

Pour action: posez-vous cette question: En quoi est-ce un problème pour moi d’être perçu(e) ainsi de cette personne? Comment voudrais-je être perçu(e) et pourquoi?

5. Déjouez les pièges de la vulnérabilité

Face aux regards des autres, et notamment à un groupe de personnes ne pensant pas comme vous, vous pouvez vous sentir vulnérable. Vous sentir faible face à la force d’un groupe soudé, vous observant à partir d’un même cadre de références.

Le besoin d’appartenance est menacé et pour le combler, vous allez vous résigner à penser comme eux pour ne pas vous sentir seul(e).

Prenez du recul, de la hauteur et restez focalisé sur vos idées en vous affirmant car vous n’êtes pas ce groupe de personne et peut-être que vous n’êtes pas destinés à appartenir à ce groupe de personnes.

Question à se poser: En quoi est-ce un problème pour moi de ne pas appartenir à ce groupe de personne?

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison-Coluche

Conclusion

Pour se détacher du regard des autres, la gratitude et la bienveillance envers vous mêmes et votre entourage sont la clef pour dénouer une situation complexe.

Rassurez-vous, vous êtes aimés. Ce n’est pas parce que quelqu’un a une réaction importante envers vous qu’il ne vous aime pas, bien au contraire. Il a peut-être peur pour vous, il veut vous voir heureux. Il suffit de le rassurer en expliquant votre perception des choses et vos choix.

Votre entourage réagit comme tout être humain et vos échanges vont enrichir votre développement personnel ainsi que la qualité de vos relations.

Avec une petite dose de courage, amusez-vous à collecter les remarques, les critiques et remerciez chacune d’entre elles.

Ce sont des messages d’une grande valeur.

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